Une question classique, mais pas moins compliquée…
Ce qui est recherché, c’est bien la comparaison : quel serait l’âge de mon chat s’il était un humain ?
Mais bon, une observation, même rapide, montre que le chat n’est pas un homme. Cette constatation triviale induit plus de complexité qu’il n’y paraît.
En fait, au-delà de ses neuf vies, le chat a un cycle de vie différent de l’homme. Aussi, la règle classique que nous avons tous appliqué : multiplier l’âge pas sept est par trop approximative, en particulier pour les deux premières années de la vie du chat.
Alors, comment faire, malgré tout, pour comparer l’âge du chat et le nôtre ?
Pour simplifier, force est de constater que proportionnellement, le chat est mature plus rapidement que l’homme. À deux ans, il est adulte, c’est-à-dire qu’on peut estimer qu’il a l’équivalent de 25 ans pour l’homme. Puis, le vieillissement ralenti, la « pente » de la courbe de vieillissement est proche de quatre et ce jusqu’à un âge avancé.
Nous nous proposons donc de modéliser ces différentes phases :
« L’âge » du chat jusqu’à deux ans
Dans les deux premières années de la vie du chat, la croissance est rapide et non linéaire, dans un rapport supérieur à 10, donc le chat, toutes proportions gardées devient mature plus rapidement que l’homme.
Durant sa vie d’adulte
De nombreux chats vivent jusqu’à 20 ans voir plus s’ils n’ont pas d’accident de vie. Certains, exceptionnellement, peuvent atteindre l’age extraordinaire de 25 ans !
Mais encore, le parallèle avec l’homme reste limité, le mode de vie, le métabolisme et la biologie ne permettent pas une comparaison linéaire.
Cependant, empiriquement, il est possible de tracer une courbe de conversion :
Naturellement, cette comparaison est une évaluation moyenne, influencée par de nombreux facteurs :
Outre la génétique et l’hérédité, l’alimentation et la vie du chat en général ont un impact prépondérant sur la durée de vie de l’animal.
Donc, pour que son animal de compagnie vive le plus longtemps possible, comme nous ne pouvons intervenir sur la génétique, le seul élément sur lequel nous pouvons influer concerne la nourriture, qui doit être la plus adaptée possible à son métabolisme : viande crue de qualité et avec une bonne diversité !